FTP


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File Transfert Protocol


L'opération consistant à transférer des fichiers de votre ordinateur à un serveur distant ("upload") suit un protocole nommé FTP. Vous êtes invités à vous rendre sur l'article correspondant dans FTP (lien externe)

Filezilla Client


Filezilla-client (lien externe de téléchargement) est un logiciel dont vous pouvez avoir besoin si vous envisagez de mettre votre site en ligne sur les serveurs de votre hébergeurs.
Il n'est pas le seul, loin s'en faut, mais il a le grand avantage de fonctionner sur les trois grandes plates-formes les plus utilisées dans le monde. Il fonctionne plutôt bien et son usage est très simple pour qui a un peu l'habitude de se déplacer dans l'arborescence des navigateurs de fichiers : comme eux, il comporte deux volets principaux ; le volet de gauche vous présente le contenu de votre disque dur local et le volet de droite présente le contenu de votre espace disque sur les serveurs de l'hébergeur. Il suffit de glisser les fichiers à la souris, de la gauche vers la droite.
Il faut se méfier de la façon dont l'opération est menée car, bien qu'ayant l'impression d'avoir glissé votre fichier dans le bon répertoire du serveur, il peut arriver que celui-ci se place ailleurs (dans un autre répertoire de votre site ou à la racine). Ceci peut arriver si vous êtes trop rapide avec la souris car il ne faut pas oublier que vous n'êtes plus sur votre disque dur mais dans les espaces éthérés du Net sujets à divers ralentissements ; un temps de latence existe donc bel et bien, même s'il se mesure en dixièmes de secondes. Il faut donc en tenir compte et ne pas manier sa souris avec trop de fougue et de véloce virtuosité. Vous êtes, de toute façon, seul-e en course à ce moment donné.

Sensibilité à la "casse"


En ce qui concerne les noms des fichiers, de très nombreux serveurs utilisent des systèmes Unix ou GNU/Linux; bien que robustes, ils sont "sensibles à la casse"... et font la différence entre minuscules et MAJUSCULES.

Si, par exemple, vous avez nommé une image "image.PNG" (certains logiciels appliquent par défaut une casse en majuscules pour désigner l'extension, JPG, PNG, etc...), et que vous ayez créé manuellement, dans vos pages HTML, un lien sur cette image en écrivant "png" avec des minuscules ("image.png"), les navigateurs n'afficheront pas cette image bien que vous l'ayez tout de même glissée à la bonne place sur le serveur (et qu'elle apparaisse sur l'écran de votre ordinateur Windows); dans ce cas, "image.png" n'a aucune existence valide pour un système Unix ou GNU/Linux qui cherchera à servir le fichier "image.PNG".

Configuration


La configuration indiquée ici est une configuration standard qui convient dans la plupart des cas. La configuration terminée, vous fermerez puis rouvrirez Filezilla avant de l'utiliser.


Panneau de droite, onglet Général




Panneau de droite, onglet Avancé



Panneau de droite, onglet Paramètres de tranfert



Panneau de droite, onglet Jeux de caractères



Utilisation



Si tout est OK vous allez voir défiler, dans la partie supérieure de Filezilla, diverses informations émises par le serveur (les actions validées apparaissent en vert, les invalides, en rouge). Lorsque ceci est terminé vous pouvez alors lire "Statut : Succès de la lecture du contenu du dossier".

SURVEILLANCE DU TRANSFERT : Laissez le transfert aller au bout des actions demandées avant d'en commencer un autre (regardez la progression dans la barre verte et les onglets en bas : file d'attente, transferts réussis etc...).
Certains serveurs, notamment ceux de Free, vous laissent peu de temps pour réfléchir et se déconnectent avant que vous ayez commencé. Lorsque vous aurez pris un peu l'habitude de la manipulation du transfert, vous pourrez cliquez sur la colonne "dernière modification" dans la partie gauche de Filezilla (votre disque dur) de manière à placer en haut de liste les derniers fichiers sur lesquels vous avez travaillé (et qui sont donc très probablement à transférer). Ceci vous fera gagner du temps au moment du choix de ce que vous voulez glisser dans la partie droite (serveur de l'hébergeur); vous diminuerez ainsi les risques d'être déconnecté.

L'arborescence d'un site est généralement entièrement placée dans le répertoire /www mis à votre disposition sur le serveur. Les fichier index.html ou index.php qui sont les fichiers d'entrée de votre site doivent être placés à la racine du répertoire /www.
Il est donc raisonnable d'organiser, autant que possible, le répertoire de votre site en local de façon à ce qu'il soit le miroir de votre arborescence sur le serveur ; vous pouvez, également, régulièrement effacer vos fichiers locaux et y transférer, à la place, les fichiers du serveur qui devraient être votre référence.
Ne pas veiller à ces divers décalages de contenus vous expose à ne plus très bien savoir où se situent vos dernières modifications.
L'acquisition d'une discipline de sauvegardes régulières des mises à jour des contenus et des bases de données (lorsque vous en utiliser... ce qui est toujours le cas lorsque vous utilisez des CMS comme Joomla, par exemple) est un comportement essentiel de survie dans la galaxie du net.

Si vous avez bien organisé l'arborescence de votre site,tout ceci ne devrait donc poser aucun problème particulier.

Arborescence d'un site


Une arborescence classique peut se présenter sous forme de 4 répertoires (content, pics, js, css ) et index.html (ou index.php) à la racine.


Plus les noms de ces répertoires généraux sont courts, plus vous allégez le nombre d'octets que le navigateur doit télécharger à l'ouverture du site.
Même si Windows vous y autorise, prohibez toute utilisation de noms de fichiers et de répertoires comportant des espaces et des caractères accentués. Les serveurs UNIX/LINUX ne les apprécient pas.
Les 26 lettres de l'alphabet latin, les chiffres de 0 à 9, le point (.), le tiret bas (_) et le trait d'union (-) sont les seuls caractères que vous pouvez utiliser en toute tranquillité. Utilisez les tirets bas ou haut si vous désirez indiquer un espace, par exemple, file-transfert-protocol.html ou utilisez des majuscules pour indiquer la séparation entre les mots (FileTransfertProtocol.html).

Le transfert terminé, ouvrez votre site dans votre navigateur internet et vérifiez que tout est bien comme vous l'imaginez, que les images sont bien toutes affichées (que vous n'avez pas oublié de transférer les nouvelles , s'il y en a des nouvelles, ou que vous ne les avez pas glissées dans un répertoire non approprié), que les liens internes et externes fonctionnent correctement, que vous avez bien mis à jour votre feuille de style.. etc.... tous ces oublis sont relativement courants.

Webdeveloper


Vous pouvez vérifier en local ou en ligne que votre code HTML est valide W3C, ainsi que votre feuille de style, à l'aide de Web Developer une extension incontournable (Firefox et Chrome).
Passé ce test, votre site sera en harmonie avec les standards W3C actuellement en cours; vous aurez rectifié les balises non closes, les syntaxes inappropriées ou obsolètes, l'utilisation éventuelle de code HTML propriétaire non valide W3C (les débats à ce sujet sont toujours en cours ; ils sont tant techniques qu'éthiques, influencés par de pesants lobbying purement commerciaux).
Il n'en reste pas moins qu' HTML est un langage universel dont toute forme de privatisation est, pour le moins, nuisible à la cohérence de l'écriture.

Creative-Commons


Si vous êtes bien l'auteur-e de tout le contenu du site, textes, images, et autres pictos, logos, icônes, vous pouvez définir les limites d'utilisation du contenu de votre site par usage de la licence Creative Commons.


Après avoir fait le choix de votre licence Creative Commons, vous intégrez le code dans la page concernée ou à l'entrée du site (page d'index) ; ceci met en place le logo Creative Commons et signale aux visiteurs que votre travail peut être réutilisable selon les règles que vous aurez choisies.
Le même processus d'intégration d'un code fourni en ligne vous est proposé par le W3C afin de clairement indiquer que vous en avez respecté les recommandations.

Propriété intellectuelle, Droit à l'image


Ces règles sont complexes mais vous placer en porte à faux peut donner de vous une image déplorable et vous faire une très mauvaise "e-reputation".


Les outils de recherche de Google sont de plus en plus performants; il ne faut que quelques secondes pour retrouver une image plagiée ou abusivement réutilisée par une tierce personne.

S'il est parfois révoltant de ne pouvoir librement disposer de divers documents abondamment protégés par divers droits nationaux ou internationaux, rien ne vous empêche d'aller à la recherche de cette autre abondance mise à disposition par diverses licences dites "libres".
Vous pouvez ainsi trouver des documents audios, vidéos, photos, des icônes et tout ce dont vous aurez besoin pour agrémenter vos pages web sans avoir à vous soucier de recevoir un jour l'appel péremptoire d'un cabinet d'avocats dont la première exigence sera que vous retiriez immédiatement de votre site les pièces litigieuses.

Le droit de la propriété n'a pas de limite en matière de créativité ! à nouveaux usages, nouvelles lois ! même si cela peut prendre un certain temps !

Droit à l'oubli

L'internet est bavard... l'internet est véloce... l'internet est profond et des milliers d'informations y subsistent malgré autant de sites qui restent inactifs suite à divers aléas qui frappent leurs auteur-e-s.
Le droit français a trouvé une parade à cette mémoire sans limite... une parade imparable : le DROIT à L'OUBLI !
Il est présenté, souvent, comme une protection contre le cyber-acharnement... mais c'est aussi un véritable trou noir, une profonde oubliette dans laquelle les crimes en cols blancs sont rapidement cachés.
Les noms de ces "oubliés" ne doivent être écrits autrement qu'en initiales bien que des tribunaux les aient écrits en toute lettres sur de longues listes de délits financiers constatés par la COB (Commission des Opérations Boursières) et prouvés... oublis... légers... qui s'envolent... telles des bulles (internet !).