DUAL-BOOT
La conservation des données est une faille importante de notre société et de notre histoire que la redondance des sauvegardes ne suffira pas à combler.
La mémoire de votre ordinateur et de vos disque durs n'est pas fiable. Les photos numériques de toute votre jeunesse, vos collections de documents audio et vidéo, votre comptabilité familiale peuvent ainsi, à tout jamais, disparaître.
Les supports sont multiples mais ils sombrent rapidement dans l'obsolescence commercialement organisée des OS, des machines, des logiciels, des compatibilités, ou dans la guerre froide des procès en propriété de brevets et techniques.
En ces années d'utilisation de plus en plus intensive de l'informatique, nous sommes passés des fragiles disquettes souples aux DVD. Aucun de ces supports n'a pu prétendre à une longévité supérieure à plus de cinq ou dix ans. Les encres d'imprimantes ne résistent pas longtemps à la lumière solaire ; n'importe quelle panne électrique soudaine puis prolongée nous précipite dans un chaos inextricable auquel seules prétendent sereinement échapper les armées et communications gouvernementales qui multiplient leurs circuits d'accès.
Une construction en "dual-boot" de votre poste de travail répartit deux systèmes et vos documents sur plusieurs "partitions" et/ou disques durs; bien qu'elle fasse intervenir des paramètres économiques non négligeables et des connaissances techniques avancées, elle accroît vos chances en cas de panne physique et peut vous éviter d'avoir recours à des laboratoires de
récupération de données.
Hors grave dégradation physique du support, de nombreux logiciels en freeware (un freeware n'est pas un logiciel libre) ou libres peuvent vous tirer d'affaire lors d'un plantage critique.
Sauvegardes
Dans le cas d'une installation en dual-boot, il vous faudra, en premier lieu, et afin de vous prémunir contre toutes erreurs potentielles, songer à mener à bien la sauvegarde de vos données sur un support externe, CD, DVD, clé USB, disque dur externe.
Seront principalement concernés les répertoires
Documents and Settings (XP) ou USERS (Vista, Seven, 8) , ainsi que vos mails, préférences, profils et favoris de vos navigateurs; plusieurs solutions sont possibles:
- 2. Solution hardware: vous ouvrez la machine, récupérez le disque dur que vous branchez en USB sur une autre machine à l'aide d'un boîtier externe approprié (3 1/2 ou 5 1/4); puis vous transférez vos fichiers par copie. L'opération est simple mais nécessite que vous n'ayez aucune angoisse à intervenir sur le hardware ou que les machines ne soient plus couvertes par des garanties (leur ouverture vous ferait perdre tout bénéfice de cette garantie).
- 3. Solution Live-CD : vous démarrez la machine depuis un Live-CD. Windows ne sera donc plus actif. Lorsque le bureau de votre distribution Linux sera accessible, vous pourrez brancher un disque externe en USB et utiliser le navigateur de fichiers (généralement Nautilus (lien externe) sur une distribution Ubuntu/Debian/Gnome ou Konqueror (lien externe) sur toute distribution Linux utilisant un bureau KDE (lien externe) pour mener à bien vos opérations.
Si vous utilisez déjà Thunderbird et Firefox, vous pouvez installer
Mozbackup (lien externe) qui se charge de transférer et sauvegarder vos profils Mozilla sur un support externe.
Vous pouvez aussi tout simplement copier manuellement le contenu des profiles.
Préparation des partitions
Pour organiser tant la survie de vos données que la possibilité de travailler alternativement sous un OS puis sous un autre et selon la stratégie adoptée et le matériel à votre disposition, vous pouvez:
- achetez et montez un second disque dur dans votre machine,
- ou modifier les partitions de votre unique disque dur.
La seconde solution comporte des risques : vous pouvez mal maîtriser l'installation du secteur de démarrage, formater le système et/ou vos documents à la suite d'une erreur de compréhension dans la lecture du schéma des partitions donné par le logiciel de partitionnement. Jusqu'à un certain point, les dégâts peuvent être réversibles... mais ces situations sont particulièrement stressantes et demandent la mise en œuvre de procédures avancées dont la réussite peut s'avérer incertaine.
La règle d'or en la matière est simple : ne vous lancez pas dans une opération de ce genre en fonçant tête baissée sous le capot, sur le coup d'une soudaine inspiration, un soir d'insomnie.
Il vous faut, en premier lieu, ne pas hésiter à prendre un crayon pour noter les taux d'occupation des ou de la partition existante, ces même taux pour les gros répertoires (le système et vos documents), le label (le nom) de votre partition (si vous lui en avez donné un ; sinon, voici un bon moment pour le faire. Tous ces renseignements vous seront utiles pour recalculer la taille des nouvelles partitions.
Sous Windows, vous pouvez mener à bien certaines opérations préliminaires depuis les Outils d'Administration (Gestion des disques ou icône Poste de Travail pour le label) et l'Explorateur (pour les tailles des répertoires) ou la
ligne de commande (lien externe).
Pour qui ne craint pas la
ligne de commande de Windows (lien externe), il est simple de modifier le label d'une partition; cet exemple modifiera ou créera le label de la partition C. Vous remplacez
nom-du-label par le nom de votre choix; et
c par
d si vous voulez donner un label à la seconde partition de votre disque dur contenant généralement vos documents.
Ne cherchez pas à en faire plus car des outils externes seront plus efficaces et, surtout, pourront travailler sans utiliser Windows.
Création des partitions
Un disque dur, une partition contenant Windows et vos documents
Lorsque vous aurez déplacé/sauvegardé provisoirement vos documents sur un support externe, cette partition sera beaucoup trop importante en taille. La limiter ou la redimensionner à 40 ou 50 gigas (en prévision de l'expansion considérable de Windows) sera donc une nécessité si vous voulez caser les deux systèmes et vos documents sur ce seul et unique disque dur (bien que cela soit de moins en moins un problème avec les capacités actuelles des HDD).
Sauf si vous êtes sûr de vous, que vous avez mis en œuvre les différentes procédures de sauvegarde des fichiers de votre licence Windows telles qu'indiquées par les constructeurs, n'effacez pas la partition cachée que vous risquez de rencontrer lors de la lecture de la structure du disque dur par le logiciel de partitionnement.
Cette partition contient le backup de la copie Windows fournie par l'assembleur de votre machine. Dès la première utilisation de votre portable, vous êtes généralement convié à réaliser une sauvegarde de cette partition sur plusieurs CD ou DVD.
Ceci explique une question récurrente : pourquoi, alors que mon disque dur fait X gigas, il ne m'affiche que X gigas moins dix ? Commencez donc par cette première opération de sauvegarde si, par hasard, vous ne l'aviez jamais entreprise.
- - Défragmentez la partition NTFS du disque C ; et toute autre partition Windows si vous en avez déjà créé d'autres.
- - Sauvegardez Documents and Settings ou Users sur un ou plusieurs supports de sauvegarde.
- - Ceci fait, effacez Documents and Settings ou Users car ils occupent une place qu'il va falloir récupérer pour créer les autres partitions.
- - Sous XP, vous n'avez pas le choix; il vous faudra utiliser un logiciel de partitionnement libre comme Gparted (lien externe) ou Partition Magic (licence commerciale).
- - Sous Vista et versions postérieures (lien externe), l'outil de partitionnement vous autorisera à diminuer de moitié l'espace restant.
- - Tout cela fait depuis Windows ou depuis un outil de partitionnement externe, vous vous retrouvez donc avec une partition NTFS ou FAT 32 sur laquelle est installé votre système + un espace vide.
- Arrivé à ce stade, vous pouvez éteindre votre ordinateur et le redémarrer, histoire de vérifier que Windows démarre correctement. Si tout se passe bien, vous avez réussi cette première manipulation.
- Cette première partition NTFS/système Windows recalculée, il vous faudra créer une partition pour vos documents et deux partitions Linux (l'une, de 10 gigas, en ext3 ou ext4 pour le système, l'autre de 1 ou 2 ou 4 gigas pour le
"swap" de Linux (la taille du swap est généralement égale à la quantité de votre mémoire vive).
Créer les partition manuellement
Vous allez créer une partition FAT 32 ou NTFS pour "Mes Documents", une partition ext3 ou 4 et un swap pour le système Linux.
- Insérer le CD d'installation d'une distribution Ubuntu récente ; elle est particulièrement adaptée à des utilisateurs Windows car elle prend en charge, d'une façon quasi automatique, toutes les opérations requises; elle installe correctement une grande partie des périphériques et pilotes nécessaires.
Vous allez toutefois être obligé de lui demander de réaliser manuellement vos partitions car, si vous suivez la procédure automatique, tout le disque dur sera partitionné. Prêter attention aux diverses questions qui vous sont posées ; n'hésitez pas à revenir en arrière si vous avez un doute et ne considérez pas comme une formalité la lecture du résumé qui vous est présenté à la fin de vos choix. Vous pouvez, encore à ce stade, revenir en arrière pour introduire de nouvelles modifications. Prenez votre temps... vous en perdrez beaucoup plus si votre installation se termine mal ou d'une manière non conforme à ce que vous aviez théoriquement prévu. La procédure proposée par le Live CD est assez simple d'approche et vous trouverez plus bas dans ce tutoriel un lien vers un autre tutoriel d'utilisation de l'outil de partitionnement. Les captures d'écran peuvent différées de ce que vous aurez sous les yeux mais ces différences seront anecdotiques.
- Voilà, c'est parti... le Live CD est maintenant actif. Sur le bureau, vous repérez l'icône "installer Ubuntu" (si votre Live CD est un Ubuntu). Vous cliquez sur l'icône. Vous enchaînez les diverses opérations demandées jusqu'à ce qu'il vous soit demandé de partitionner le disque dur. Vous vous remémorer votre cahier des charges:
- - Vous ne touchez plus à votre partition système Windows précédemment diminuée.
- - Vous devez créer une partition pour "Mes Documents" et
- - une partition système (ext3 ou ext4 ; 10 Go) plus
- - une partition swap d'une taille égale à votre quantité de mémoire vive.
Vous obtiendrez alors, y compris la partition système Windows,
4 partitions primaires (lien externe), le maximum qui vous soit autorisé.
Ceci fait, l'installation de Ubuntu sera alors possible.
Vous installerez Grub -
attention ! (lien externe) - qui se chargera de construire un secteur de démarrage permettant d'accéder à Windows.
Depuis Linux, vous pourrez alors transférer sur la partition FAT32/ou NTFS, la copie de vos documents.
Créer les partitions automatiquement
Si vous ne reculez pas devant l'achat d'un second disque dur, toutes ces opération seront beaucoup plus simples.
- Installez Linux et construisez manuellement ou automatiquement vos 2 ou 3 partitions Linux sur le second disque dur sans vous préoccuper de ce qui précède. La troisième partition ici évoquée vous permettra d'installer votre /home (lien externe) Linux indépendamment de tous les autres répertoires de Linux. Vous pouvez, si vous envisager d'utiliser un serveur Apache en local, prévoir également une quatrième partition pour y placer la ou les arborescences de vos sites.
Ces informations ne sont données qu'à titre indicatif car leur mise en œuvre demande une certaine habitude de Linux.
- L'installation terminée, votre ordinateur redémarrera avec le menu de GRUB qui vous proposera le choix entre Linux et Windows.
Documentation
Boot.ini, Ntldr, Grub, Lilo
Windows est sujet à de nombreuses maladies et il est assez fréquent, voir conseillé, de le réinstaller régulièrement.
En Dual-Boot Linux/Windows (ce que vous venez de réaliser), vous allez vous retrouvez face au problème suivant : Windows remplacera, lors de sa réinstallation, le lanceur de Linux par
NTLDR (lien externe) qui est le lanceur de Microsoft NT, 2000, XP, VISTA et suivants.
Si NTLDR ne vous évoque rien, son existence se manifeste toutefois de la façon la plus désagréable lorsque, un beau jour, vous vous retrouvez avec un écran noir qui vous dit que NTLDR est introuvable (NTLDR is missing). Les raisons peuvent en être
multiples (lien externe).
NTLDR paraît un peu plus sympathique en vous proposant le choix entre deux systèmes Windows installés sur votre machine ou en vous présentant le menu qui permet de vous sauver d'une situation périlleuse par le mode sans échec
(touche F8).
- Lors d'une installation en dual-boot réussie, Grub ou Lilo (lien externe), qui n'est plus utilisé par Debian, prendront le dessus sur NTLDR, mais vous pourrez booter sur Windows quand vous le désirerez en utilisant le menu de Grub; NTLDR est beaucoup moins délicat et respectueux dans son approche ; il "boutera" sans pitié, en propriétaire sûr de lui, le squatter qui occupent les lieux ; GRUB sera écrasé par NTLDR et vous ne pourrez plus démarrer Linux ; du moins, provisoirement, car Super Grub (site en anglais, lien externe) vole à votre secours: tutoriel en français (lien externe).
Mot de passe
Linux demande un mot de passe, un vrai mot de passe. Il peut arriver que, distrait, vous en veniez à l'oublier dès le lendemain de votre première installation. Ceci ne se fait pas en principe, mais, au moins au début, notez-le quelque part parce qu'il vous faudra alors en passer par le
"Recovery Mode" (lien externe) de Debian pour avoir accès à votre système.
Configurer Grub
Le second, qui peut se cumuler au premier, est que Grub, comme Lilo, sont programmés (comme NTLDR d'ailleurs) pour démarrer automatiquement le système par défaut au bout de quelques secondes. Ceci n'est pas un problème quand vous n'utilisez que Linux, mais si vous êtes en situation de Dual Boot, il peut vite devenir agaçant d'allumer son ordinateur, de prendre son mal en patience et de recevoir soudainement un appel téléphonique. La machine, livrée à elle-même, n'en fait alors qu'à sa tête et démarre sur le système par défaut, celui que, précisément, vous ne vouliez pas ce jour-là.
Gestion du bootloader
Versions Windows postérieures à XP
Versions antérieures à XP, XP
- Allez dans l'explorateur. Vous rendez visibles tous les fichiers cachés.
- Vous allez sur C sans ouvrir aucun répertoire et vous allez trouver un fichier nommé "BOOT.INI".
- Vous faites un clic droit dessus et vous cliquez sur "Propriétés".
- Vous lui attribuer la valeur "archive".
- Ceci fait, vous cliquez sur "BOOT.INI" qui va s'ouvrir dans "Notepad".
- Vous allez trouver un ligne "timeout=". La valeur indiquée est une valeur en seconde. Vous la remplacer par une durée plus longue : 30 secondes ou plus si vos réflexes sont très lents le matin.
- Vous enregistrez, vous fermez et vous refaite l'opération "propriétés" en sens inverse.
- Vous attribuez la valeur "Lecture seule".
Concernant le choix du système par défaut et/ou l'opération de réglage du time-out de Grub vous trouverez la solution à votre problème dans ce tutoriel Ubuntu
Les forums et page d'aides Linux sont généralement fiables et claires (à condition d'en faire d'abord une première lecture complète car l'organisation d'un tutoriel est linéaire alors que les démarches envisagées ne le sont pas nécessairement car elles peuvent être complémentaires et/ou certaines d'entre-elles peuvent être inadaptées à votre configuration). Vous remarquerez également que, naviguant sur internet depuis Linux, vous trouverez plus facilement des réponses pertinentes à vos recherches Linux qu'en naviguant sous Windows.
Il est possible de demander à Windows de démarrer Linux. Vous trouverez sur internet des tutoriels qui expliquent très bien comment procéder. Ces interventions avancées demandent que vous soyez déjà familiarisé avec les deux environnements.
La proposition inclue à
laboratoire-microsoft.org (lien externe) concerne les versions NT de Windows (NT, 2000, XP, Vista).
Machines virtuelles
Il reste à évoquer la possibilité que vous avez de n'installer qu'un seul OS grâce aux techniques de
machines virtuelles ou virtual machines (lien externe).
Toutefois cela implique que votre machine soit récente car la charge qui pèse sur les processeurs et la mémoire vive est importante.
Trois parenthèses
1. Gpedit.msc
Windows 98 n'est maintenant plus d'actualité. Sa gestion compliquée des périphériques USB l'a rendu obsolète. Hormis un look plus attrayant, donc un appât commercial qui a très bien fonctionné, XP a été construit sur Windows 2000 lui-même amélioration de Windows NT; environ 30 à 35% des entreprises françaises boudent VISTA et SEVEN et utilisent encore actuellement Windows 2000 ou XP pro.
Ce retrait, d'une unanimité quasi internationale, a donc conduit Microsoft à prolonger la vie de XP jusqu'en 2014 tout en menant une vaste offensive de communications commerciales ciblées en direction des entreprises (remises sur l'achat des licences) et, comme à l'habitude, en direction des étudiants et des enseignants.
XP édition familiale était, à sa sortie, une sorte de version light livrée avec des outils d'administration et de gestion du réseau aux possibilités bridées. Il est, par exemple, impossible d'y trouver l'outil d'administration de stratégie de groupe, la console GPEDIT.MSC : pour y remédier, tapez ce mot clé (GPEDIT.MSC) dans le moteur de recherche de votre navigateur.
Ces cachotteries ont été renouvelées et "améliorées" avec VISTA/SEVEN. Le plus grand nombre, "l'utilisateur lambda" étant probablement trop bête pour comprendre toutes les possibilités d'administration de sa machine, il n'est donc nul besoin de lui en offrir la plénitude de la jouissance... et au cas où l'utilisateur serait un peu plus malin que la moyenne, Microsoft s'évertue à cacher, sous prétexte d'une sécurité toujours aussi aléatoire, des fonctions essentielles comme l'accès à la commande
"exécuter" qui a disparu du menu "démarrer".
2. Diskmgmt.msc
La commande Windows XP "diskmgmt.msc", pourtant essentielle (gestion des partitions), est pareillement cachée dans les multiples détours du menu "Paramètres". Suivez donc bien le jeu de piste :
Démarrer >>> Paramètres >>> Panneau de configuration >>> Outils d'administration >>> Gestion de l'ordinateur >>> Gestion des disques >>> Action >>> Toutes les tâches.
Si les jeux de pistes vous lassent, ceci ouvre directement le gestionnaire de disque :
Démarrer >>> Exécuter
Vous tapez :
Vous pouvez alors formater, changer les lettres des lecteurs, supprimer un lecteur logique, POINT FINAL: sous XP, vous ne disposez d'aucun outil pour partitionner votre disque dur.
3. Fdisk
Heureusement pour vous,
DOS n'est pas encore si obsolète que cela. Vous pouvez démarrer votre ordinateur avec une antique disquette de démarrage Windows 98 qui est, en fait, une
disquette bootable DOS (lien externe) contenant quelques outils de première nécessité comme Fdisk,
un outil de partitionnement universel (lien externe).
Si XP a été installé par défaut sur un système de partition NTFS :
Free NTFS Bootdisk (lien externe)
Sauvegarder en dual-boot
- Depuis votre cession GNU/Linux, copiez votre répertoire
C:\Documents and Settings (ou Users).
- Sauvegardez-le sur une seconde partition indépendante des systèmes WINDOWS et GNU/Linux.
- Il suffit de refaire la manœuvre en sens inverse le jour où vous aurez corrompu Windows par quelque acte aléatoire.
- Vous pouvez aussi réaliser ces opérations depuis un LIVE CD Linux.
C:\Documents and Settings\(nom de l'utilisateur)\NTUSER.DAT
Ce fichier contient les informations de la clé HKEY_CURRENT_USER de votre
base de registre.
Caractères accentués
Les caractères accentués des fichiers stockés dans des partitions Windows ou certains CD-rom montés sous Debian peuvent ne pas s'afficher correctement.
Pour y remédier, une solution consiste à éditez le fichier /etc/fstab et y ajoutez iocharset=iso8859-1 dans la colonne options des systèmes de fichiers concernés :
# /etc/fstab: static file system information.
#
# Use 'blkid' to print the universally unique identifier for a
# device; this may be used with UUID= as a more robust way to name devices
# that works even if disks are added and removed. See fstab(5).
#
# <file system> <mount point> <type> <options> <dump> <pass>
# / was on /dev/sda2 during installation
UUID=6c9be9ea-22e6-4430-aed2-1effef05cff0 / ext3 errors=remount-ro 0 1
UUID=b5761b02-c892-4ead-ba43-f72f3ca39f43 /media/MYDOCS ext3 defaults 0 2
# swap was on /dev/sda4 during installation
UUID=1181c88a-d1b1-434d-939d-5594a1b8e887 none swap sw 0 0
/dev/sr0 /media/cdrom0 udf,iso9660 user,noauto,iocharset=iso8859-1 0 0